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Atteinte d’endométriose, artiste décide de suivre un traitement permettant la congélation de ses ovocytes. Dans sa chambre à coucher métamorphosée en décor théâtral, face caméra, la jeune artiste iranienne met en scène ses injections quotidiennes de ménotropine, l’hormone extraite de l’urine de femmes post-ménopausée, utilisée dans l’assistance médicale à la procréation. Chaque injection s’ouvre sur un récit à la première personne.

Ces courtes narrations, souvent teintées d’humour, s’enchaînent à la manière d’un conte philosophique pour donner corps à une réflexion sur la féminité, la fertilité et la maternité.

Au fil des onze jours de traitement, l’acte médical se transforme en rituel où sexe et politique se mêlent, où les frontières entre le biologique et le social se brouillent. Partant de l’expérience personnelle d’une maladie taboue, Shahrzad Fathi livre un film à la fois intimiste et engagé, un essai poétique et féministe. »

 

Simon-Pierre Coftier

Contact

shahrzad.fathi@ensapc.fr

En cours:

Série de performances  FENÊTRE, Paris 20ème

25 avril  ET SI DEMAIN ...

8 mai La fille qui danse